Tant va le verre à l'eau

Ce verre muni d'une anse se propose de mettre un terme à la question de savoir qui se dévoue pour servir de l'eau aux autres et à soi-même. Ici, c'est votre verre qui vient trouver l'eau et non l'inverse, vous évitant de gaspiller de l'énergie. De plus, si vous n'êtes pas très costaud, vous n'aurez plus peur d'avoir à porter ces 2 litres d'eau. Idéal pour les enfants.

J'en profite pour vous glisser subtilement un mot sur le gadget (car oui, je l'admets : on n'en est pas loin, avec ce verre). Le gadget est souvent décrié pour son utilité toute relative, mais au moins est-il conçu dans la seule optique de proposer un objet plaisant à l'usage. Le gadget raconte toujours une petite histoire, une anecdote plaisante, et inclut un point de vue aux antipodes d'une efficacité sans âme (comme par exemple un interrupteur). Ce qui n'est pas un reproche pour certains objets qui gagnent à être simplement efficaces, mais, sachant que le paresseux agit lorsqu'il voit du plaisir dans un acte à effectuer, j'essaie de prélever cette ''philosophie'' du gadget pour la transposer dans des objets qui eux, essaient de ne pas être des gadgets (vous suivez?). D'ailleurs, Aristote même vantait déjà les mérites du gadget dans la Bible. Sachez-le.

La trousse

 Aujourd'hui, un objet qui sort un peu de l'usage purement domestique, avec cette trousse fendue d'une encoche. En plus de l’usage classique proposé par une trousse, celle-ci permet à l’usager qui a oublié de ranger un stylo par exemple, de le replacer dans la trousse sans avoir besoin de refaire le geste pénible de la rouvrir. Ou alors, l’usager place son stylo favori dans l’encoche, et peut s’en servir sans avoir à ouvrir la trousse.

Reginald était tête en l'air. Plutôt que de changer lui-même, il préféra changer sa trousse.

Une bande plus dure, située sous le tissu, permet à l'encoche de ne pas se déformer et évite aux objets de se répandre involontairement hors de la trousse.

Un prototype qui a été longuement testé. En la retournant, rien ne tombe.

Lumière sur...

"La journée s'était pourtant si bien déroulée jusque là", songeait Nathanaël, déçu.

Certains gestes anodins peuvent devenir d’une pénibilité extrême dans certaines situations, demandant alors une lutte intérieure intense pour passer à l’acte. Se mouvoir pour éteindre la lumière alors que le sommeil vous gagne est de ces gestes, surtout quand l'interrupteur vient se perdre quelque part derrière votre commode. 

Avec une lampe à allumage sensitif (autrement dit ‘‘capacitif’’) qui se prolonge autour de vous (où vous le souhaitez), vous aurez la possibilité d’éteindre la lumière sans effort et d’un geste d’usage très peu contraint.

Extrait d'une planche de recherche formelle. Devant vos yeux ébahis, le résultat d'années d'entrainement passées à dessiner et dessiner encore.

Et encore, vous n'avez rien vu : cela fonctionne même si un magazine est glissé entre la lampe et son support. Allez comprendre.

Le bureau du paresseux (2)

Lorsque sur votre bureau viennent s'accumuler par hasard feuilles, stylos et ustensiles de bureau, il arrive un moment où il n'est plus praticable, où il serait nécessaire de le ranger. Si cette pensée vous glace le sang, voici une solution pour repousser à plus tard le réel rangement de votre bureau (lors d'un déménagement par exemple) :

Une tablette, finement dissimulée derrière le bureau, et que l'on met en place à l'aide d'une poignée toujours visible, vient apporter une seconde vie à votre bureau, le temps nécessaire.

Le pli que forme le fond du bureau, outre sa fonction de support du "second bureau", vient retenir les objets que l'on pousse vers le fond (à force d'accumulation, d'entassement), leur évitant une chute dans des endroits inaccessibles, vous évitant à vous bien des efforts.

Un système de rails, finement modélisé et breveté, se dissimule derrière ce que l'on appelle un voile de courtoisie (c-a-d la grande planche du fond qui traverse tout le bureau). A vous de l'imaginer.

N'hésitez pas à commenter, à y aller de vos remarques, vos conseils de paresseux, et toutes ces choses. Et si vous avez un peu de temps pour procrastiner, faites donc un tour dans la section "ce qui vous énerve". Merci !

Le rond de serviette

La famille Beaudouin était contrariée : Gontrand et Cindrella n'avaient pas remis leurs ronds de serviette la fois dernière, et maintenant tout était mélangé.

Si vous partagez quotidiennement vos repas avec d'autres personnes (votre famille, votre colloque), vous vous êtes peut être retrouvés confrontés au souci dit du non-mettage de rond de serviette en fin de repas suivit du souci plus grave de savoir à qui est quelle serviette, lors d'un repas suivant.

Un cycle bien compliqué.

Pour ne pas être découragé par la mise en place du traditionnel rond de serviette, voici des petites boules de velcro multicolores qui viennent se fixer à vos serviettes sans nécessité de les plier (d'ailleurs, soit dit en passant, plier une serviette ne l'a jamais rendue plus propre ou plus efficace).

Il vous suffit de retenir la couleur que vous avez choisie.

Depuis ce jour, les Beaudouin ont retrouvé leur complicité d'antan.

Aujourd'hui, un objet directement inspiré d'une pratique peu répandue et qui a pourtant sauvé bien des soirées : retourner son assiette pour s'en servir une deuxième fois, aidant ainsi à repousser à plus tard le nettoyage de la vaisselle.

Ici, cette pratique est juste rendue plus confortable et hygiénique, en augmentant la surface du "dessous" d'assiette d'une part, et en intégrant des petits montants de chaque coté, qui permettent de maintenir l'assiette en suspension au dessus de la table, pour plus de propreté des bordures quand elle se voit retournée.

L'usager vraiment consciencieux rincera rapidement son assiette avant de la retourner pour son second usage.